
S’il m’a fallu un jour mettre sur pause mes vagabondages, jamais je n’ai eu le cœur à poser mon stylo.
D’abord, il y a les écrits au long court qui vont et qui viennent dans mon espace temps lorsque l’instant me donne un moment. Ceux qui sont encore en gestation et qui espèrent une couverture et des centaines de pages pour s’épanouir un jour. Ceux qui restent donc encore dans le secret de mon disque dur le temps d’être prêts à éclore.
Ensuite, il y a tous les autres… Plus ou moins courts. En prose ou en vers. Réels ou présumés. Qui jaillissent à l’impromptue. Qui ont besoin d’un terrain d’expression immédiat, d’une tribune éphémère. Ceux-là trouvent leur recueil ici. Ceux-ci se réfugient là. Entre deux toiles d’araignée, entre deux insomnies, entre deux humeurs, entre deux planches. Ils font office d’un autre voyage, propices au rêve et à l’évasion.