S’il est une chose qui vaut pour chaque pays, pour chaque voyageur, c’est bien celle-ci : ne jamais penser qu’on ne peut pas voyager parce qu’on est fauché comme les blés de la moisson…
Il y a toujours un moyen de partir, loin et un peu moins loin, avec presque rien. Et si j’écris ça, c’est pas parce que je crois aux licornes ou au trésor au pied de l’arc-en-ciel ; si j’écris ça, c’est parce que je suis partie avec rien, ou peu… Et aussi parce que ça me rend toujours un peu triste d’entendre quelqu’un dire : « je voudrais bien voyager, mais je peux pas… J’ai pas assez d’argent ». C’est parfois juste une fausse barbe que l’on rasera la semaine prochaine ou le jour d’après parce qu’en fait, on n’est juste pas tout à fait prêt ; mais c’est parfois, hélas, une croyance profonde qui nous limite…
Alors si je devais donner un premier conseil universel : si votre cœur a le goût de l’aventure, si l’ailleurs vous appelle sur l’autre versant de la montagne ou de l’autre côté de l’océan, partez, envolez-vous, prenez votre baluchon ou votre valise à huit places, partez ! Marchez, rêvez, explorez, roulez, ramez, pédalez, nagez, écrivez, dessinez, envolez, visitez… Laissez-vous surprendre, laissez-vous suspendre.
Partez !