Journal de bord du Défi #AstroWriter – JOUR 4

Sur l’Archétype du Lion : LEONIE

10/07 – 6h : Ce 2ème défi en Lion est beaucoup plus simple, je suis dans ma zone de confort : « ah ben ma bonne dame, avec un Noeud Sud en Lion, rien de plus normal ». Mais pas seulement… Je suis surtout et aussi pleine de la fougue créative si représentative du Lion, je retrouve mon quotidien dans chaque fibre des mots glanés pour m’inspirer.

C’est d’ailleurs incroyable : les cartes tirées ce matin pour accompagner mon inspiration sont absolument et magnifiquement reliées à l’énergie du Lion. Il est question de « garder la tête haute« , de ne pas « se laisser dépasser par les autres ». Et j’ai même tiré l’Arcane de la Force, représentant une Femme et un Lion, équivalent tarologique du signe astrologique du Lion. Il semblerait que les énergies s’alignent parfaitement malgré ma fatigue. De toute façon, le 8 de Bâton me l’a dit : « tout bouge très vite mais je dois profiter de cet élan ».

Je profite, je profite ! Je ne fais que ça ! Je suis enflammée et jincarne littéralement l’énergie créatrice du Lion.

Ainsi, ce journal de bord sera succinct. Pour éviter la redite et par manque de temps. Justement parce que j’ai vécu ces dernières 72 heures à mille à l’heure, je n’ai pas eu une minute pour écrire hier, alors, je vais devoir faire des miracles en 12h. TOP CHRONO !

Comme me l’a mi conseillée mi ordonnée ma petite sœur à l’autorité incontestable, je me lance sur Google Doc au lieu de mon Libre Office qui plante, afin de ne pas renouveler le désastre de samedi… je n’ai définitivement pas le temps de perdre une heure d’écriture.

10/07 – 7h30 : Je rencontre des difficultés à m’éloigner de moi, à créer un personnage inventé, même si inspiré de moi. Je réécris 15 fois la même chose, la même fièvre créatrice ; obsédée par le texte de 2200 caractères sans arriver à avoir la vision d’ensemble.

10/07 – 9h : C’est finalement une petite phrase notée entre deux mots qui débloque mon imagination et dessine les traits de Léonie à la place des miens. Et comme pour Raphaël, je suis enfiévrée, je ne peux plus m’arrêter !

10/07 – 13h30 : le texte de 2200 caractères est bouclé, la nouvelle est encore en travaux, j’ai du mal à trouver ma résolution bien que ma fin soit écrite (puisque c’est celle que je vous partage) et je n’ai plus le temps de m’y pencher aujourd’hui. La vie reprend ses droits, des rendez-vous à préparer et encore quelques projets « pending » à finir d’ici la fin de la semaine.

Léonie

(Extrait en 2200 caractères max)

Spectacle Résistantes ! © Sophie Chaulaic

Je vivais à 100 à l’heure. Je créais à la vitesse de la lumière. Je ne dormais plus, je ne mangeais plus, j’avais dompté l’animal en moi qui exigeait que je réponde à mes besoins primaires. Je vivais d’amour et d’eau fraîche dans la chaleur de l’été. Toute mon énergie était vouée à une seule tâche : créer. Vivante, je me livrais entièrement à ma création. Féroce, je vivais mon rêve. Enfiévrée, je vibrais le rush de la vie par cette suractivité créative.
Tout ce que je créais était d’or car tout ce que je créais partait de mon cœur.

En réalité, je retraversais les mêmes sensations que les premières heures d’une relation amoureuse alors que le désir prend toute la place. La même adrénaline courait dans mes veines. La même joie naïve s’exaltait au constat de la magie de la vie. De la puissance de son éclat quand elle nous traverse.
Rien ne pouvait m’arrêter.
Je ne voulais que ça. Sentir charnellement les mots courir dans mon corps, depuis mon cœur jusqu’au bout de mes doigts, pour s’élancer sur le papier et créer tout un monde de lumière à vivre. Laisser mon essence noir sur blanc. M’encrer sur cette Terre pour que l’on se souvienne de moi.
Mon cœur tachycarde, le souffle court, mes inspirations allaient plus vite que je ne pouvais les matérialiser. Tout mon corps était en émoi. Le sang palpitait à mon oreille. Les papillons virevoltaient dans mon estomac. Un désir puissant me poussait. Un plaisir intense s’installait. J’étais en transe. Je n’avais plus conscience. Chaque geste était une extension de moi-même, une expression de mon Être authentique, de mon Cœur fidèle. Chaque fibre était survoltée, tendue vers l’éclatement créatif final.
Rien ne pouvait m’arrêter. Tout me paraissait alors possible. Ce bonheur était fait pour moi. J’avais le droit à la réussite de mes ambitions. Qui j’étais valait quelque chose. Méritait d’être écrit, chanté, dansé, bu, célébré, aimé. Alors je m’écrivais, je me chantais, je me dansais, je me buvais, je me célébrais, je m’aimais.

Je me sentais briller de l’intérieur, sans public ni projecteur. J’étais l’héroïne de ma vie. J’étais mon propre soleil dans le cœur.

Justine T.Annezo – 10 juillet 2023 – GMT +2


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