Journal de bord du Défi #AstroWriter – JOUR 12

Sur l’Archétype de la Balance : CLEMENCE & ULYSSE (ET TOUS LES AUTRES…)

18/07 – 6h30 : Aujourd’hui, je « m’attaque » au dernier signe d’Air que j’avais secrètement espéré pensant qu’il serait plus facile/rapide d’abord (c’est bien connu, l’Air, ça va vite !) et puis, bon, en énergie Balance, je m’y connais… Oui mais voilà, je n’ai pas envie de tomber dans le cliché ou la facilité alors je fais des simagrés…

Mon tirage traditionnel ne m’aide pas forcément, ou bien me conforte dans l’idée de prendre le contre pied : le 3 de bâton invite à sortir de sa zone de confort (et si cette Balance-là faisait abstinence sur la relation amoureuse) et le Pape me parle d’élargir ses connaissances… Et si ce Poème d’Amour que j’ai « commandé » était un poème de rupture, la Balance dans sa manie de vouloir tout rendre joli, jusqu’à sa rupture amoureuse, envoie des messages ambivalents ?

Une fois que l’idée est posée là, pourquoi pas, mais ça ne veut pas dire que je sais par quel bout la prendre… Je me pose des questions sur qui parle, comment, à qui… Je suppose que, comme toujours, rien ne sert de tergiverser, il faut se lancer ! (bien que ce ne soit pas la tasse de thé de la Balance ^^)

18/07 – 9h20 : Il semblerait que je me lance encore une fois dans l’écriture d’un roman au vu de tous les détours que je m’imagine, que j’amorce dans l’attente de les mettre en phrases, il va falloir couper deux-trois péripéties pour respecter le format de la nouvelle.

18/07 – 10h : Et dire que j’ai galéré à trouver une playlist du Sagittaire, là j’en ai trois pour le prix d’une ! De quoi faire le cauchemar de toute Balance qui se respecte : laquelle choisir? Celle-ci, celle-là ou encore celle-ci ? Ce sera les trois pour moi, merci ! Et en vous les partageant, il semblerait qu’il y en même ai une autre qui m’ait échappée !

18/07 – 11h : Heureusement que je n’ai pas trop le temps de penser, que j’ai le défi qui avance plus vite que mes petites idées disruptives ; sinon, je serais en train de tout remettre en question, m’interrogeant de façon existentielle sur à quoi ça sert ce que j’écris finalement… Car il n’y a ni révolution, ni cause à défendre ici, juste une envie, un petit plaisir coupable d’écrire d’astrologie… Je range ces blocages inutiles dans les tous petits tiroir de mon bureau et c’est reparti. Je ferai la révolution un autre jour !

18/07 – 11h15 : Je me mets ma chanson de Balance préférée – Libra -, de quoi m’enjailler et m’inspirer pour continuer !

18/07 – 18h : Je reviens à mes écritures en silence, remets de l’ordre, n’ai toujours pas écrit mon sonnet mais j’ai l’impression d’avoir toute la vie pour écrire (alors que je n’ai « que » toute la nuit) et je me plais bien dans cette romance en Balance qui est peut-être clichée finalement, mais tant pis, je laisse aller mon côté fleur bleue… S’il y a bien un moment où le faire, c’est celle-ci, même si j’ai quelque difficulté avec mon énergie Balance (merci mon faux stellium effrayé ^^).

Clémence & Ulysse (et tous les autres…)

(Extrait en 2200 caractères max)

Quand j’ouvre la lettre, mon cœur se brise. Plutôt qu’une rupture, Clémence me fait là, la plus belle déclaration d’amour que je n’ai jamais reçue. Elle ne me dit pas adieu, elle me dit à bientôt.

“Mon Amour,
“Comment partir en te laissant si cruellement blessé, toi qui, chaque jour, m’apprends à aimer autrement ? Comment te quitter sur un malentendu, sur une maladresse, mes peurs et les tiennes béantes dans le vide ?
“J’ai été tellement bête hier de te parler de ces autres insipides alors que nous avons tacitement décidé de ne jamais parler de nos aventures qui, nous le savons, ne sont rien en comparaison de ce qui nous traverse.
“Je sais bien que rien ne pourra effacer la peine que je t’ai causée par mes mots incertains et mes décisions arbitraires sans être arbitrées ; mais j’essaie néanmoins et t’envoies, en guise de déclaration de paix, ce poème qui, lui seul, te parle de mon amour pour toi.
« Oublie ce que je t’ai dit hier mais ne m’oublie pas.

Tu ne le sais pas, je ne te l’ai jamais dit,
Même avant nous, je ne voyais que toi. Secret,
Comme cet amour qui a le goût du regret
Alors que nous rêvions, fous, d’un paradis

Dans lequel nous désertions nos interdits.
Et pourtant que je t’aime mon sombre genêt,
Mon indicible amant, mon espoir qui renaît,
Toi, l’unique, qui, à la folie, me resplendit.

L’élan de ma pensée est plus fort que le corps
Oui, mais ton corps envahit toutes mes pensées
Et je m’allège, amoureuse et heureuse, alors.

Quand tu pars, hélas, mon cœur n’est plus balancé
Le souvenir de tes lèvres pressant encor’
Sur ma langue aimée, notre amour romancé.