Journal de bord du Défi #AstroWriter – JOUR 23 & 24

Sur l’Archétype du Scorpion : ULYSSE & CLEMENCE (et elle seule!)

29/07 – 8h30 : Une écriture en mouvement… Le train me voyage de port en port pendant que je reconstitue mon récit scorpionnesque. Il semblerait que cette mobilité me disperse… Les cartes ne parlent pas – Valet d’épée et Le Chariot -, mais la playlist est là pendant quelques instants. De toute façon, je connais déjà Ulysse et son histoire, j’ai glané des morceaux de lui avec Clémence, Achille et Anselme (au moins dans mes récits complets), mais de nouvelles choses se présentent aussi, pleine de l’esprit toruturé du Scorpion, de la légèreté d’autres personnages, sans que je n’ai encore écrit l’extrait demandé sous forme de « Nouvelle Erotique ».

30/07 – 7h : Dans mon nouveau décor éphémère, les yeux pas encore bien ouverts, je reprends le cours de la vie d’Ulysse pour écrire son morceau choisi…

30/07 – 8h : Je ne m’épancherai pas trop ici, alors que je pourrais vous partager pourquoi cet Archétype plus que les autres me fait « travailler », vous dévoiler quels recoins de mon âme se mettent en mouvement à la recherche des mots justes, au contact de la règle d’écriture que je me/nous ai imposée. Mais ces secrets n’appartiennent qu’à moi et je ne ressens pas l’envie, ni le besoin, de les extérioriser.

30/07 – 11h55 : Le dernier extrait est écrit, sans que le recueil ne soit achevé et une mélancolie de la fin s’invite, dont je vous parlerai plus demain, peut-être… en attendant, il est l’heure d’aller à la rivière pour nourrir mon cœur d’une nouvelle poésie, pour inspirer mes vers d’une nouvelle écriture…

Ulysse & Clémence (et elle seule!)

(Extrait en 2200 caractères max)

Nos deux corps ne se rencontraient pas encore mais Ulysse m’envoyait toutes sortes de poèmes…. Des messages enfiévrés et passionnés, excitant le mystère de notre amour dans mon cœur et mon corps.
“Si tu savais combien j’ai envie de te prendre
dans mes bras, quand je te vois si belle
fiévreuse et concentrée sur ton bureau. Ton regard
est fixé sur tes objectifs, et moi je
cherche l’objet du désir qui permettra
ton succès. Je suis au bord de
l’extase. Fou et impatient, je veux ardemment
te combler de bonheur, laissant chaque onde de joie
te pénétrer. Je sens que tu es prête
pour la vie que nous avons rêvée,
à jouir de notre désir hâtif et brûlant
de s’aimer pour toujours et sans peur
et nous savourons à l’unisson cette ivresse.”
Des messages enfiévrés et passionnés, distillant la promesse de nos plaisirs dans ma tête et mon âme.
“Ce matin, j’ai rêvé que tu étais là… Ma langue suçait tes lèvres tendres, mes doigts tâtaient ton téton dur, ma queue cherchait l’interstice du plaisir. Ma langue glissant le long de ton corps, je faufilai ma tête entre tes jambes pour y fourrer ma langue et mes doigts. Enfoncé dans le moelleux de ta vulve, je me délectai de ce précieux et sensible morceau de chair. Tu te livrais à cette félicité dans un cri de plaisir qui en appelait un autre et de cette 1ère jouissance, je venais y fourrer la mienne, présentant mon mât à ton océan, prêt à enfourcher ta houle.
“Ma bouche retrouvant ta bouche, mon sexe rencontrant ton sexe, mon cœur lisait en toi à travers nos corps imbriqués. De cette danse charnelle, j’entrais dans ton monde invisible, nous n’étions plus qu’un seul Être, chargé de désir et d’amour, unis jusqu’au tréfonds de nos jardins secrets. Par cette jouissance commune, j’étais devenu toi, tu étais devenue moi. Par cette jouissance commune, je naissais à nouveau, libéré de mes doutes, mes demi-mesures, mes à peu près, j’étais absolument sûr de notre amour, certain de notre éternité.
“Je me suis réveillée avec ton odeur de jasmin dans le cœur.