Aujourd’hui, j’ai 35 ans. La première et dernière fois que j’ai écrit ici pour mon anniversaire, je fêtais mes 30 ans. J’étais seule, loin de mes ami.e.s, de ma famille, à l’autre bout de la Terre. Je disais au-revoir à ma vingtaine en randonnant le Mont Robson au Canada. Je cherchais l’extraordinaire. … Lire la suite Le premier jour du reste de ma vie
Je voudrais
Que la prochaine personne avec qui je me déshabille
Compte
Je voudrais que la prochaine personne avec qui je me déshabille
Physiquement
Emotionnellement
Intellectuellement
Compte … Lire la suite Noctambulisme
Depuis quelques jours, j’entends le hibou à ma fenêtre. Ou peut-être est-ce une chouette ? Son chant s’entrelace à la nouvelle fraîcheur nocturne et me raconte des histoires dont je ne connais pas la fin. Ni le début d’ailleurs. … Lire la suite Le chant de la nuit
Je préfère les matins d’automne aux matins de printemps
Au printemps, on a hâte de se dénuder
On se met une petite laine sur la robe qu’on ose mettre pour la première fois sans collant malgré la chair de poule qui s’estampe
A l’automne, on a hâte de se rhabiller
On enfile le pull un peu trop épais sur le jean qui tiendra trop chaud dans deux heures
On met l’écharpe qui nous a tant manqué … Lire la suite Early Autumn Mood
On écrit souvent des lettres à ceux qu’on a aimés, qui nous ont aimée en retour, comme une bouteille à la mer lancée en direction d’un passé idéalisé. Mais aujourd’hui, je t’écris à toi qui ne m’a pas aimée. Ou aimée mal. Ou aimée peu. … Lire la suite A tous les garçons qui ne m’ont pas aimée
Le vent souffle sur le printemps
Le vent d’autan bouscule le temps
Les humeurs les bonheurs les bonnes heures
Le vent d’antan est aux abonnés absents
Avec jadis naguère fut un temps
Le vent d’antan respire à contre-temps … Lire la suite La tourmente du printemps
Ce silence oppressant
Ce silence impuissant
Seule arme contre leurs larmes
Seul cœur contre leur peur
Je me suis tue
je tu il
je tue ils ?
ils se tuent s’entretuent … Lire la suite Lettre muette
J’ai le cœur en automne mais l’été s’alanguit. Je rêve d’été indien quand c’est encore l’été tout court, malgré les équinoxes et la balance des nuits qui mange son quota sur celui des jours. Les corps dansent encore, ensoleillés sur les plages. Les cœurs flirtent toujours, éphémères dans un lit. L’été s’attarde même si les nuits sont en avance sur le ciel chaud, prêtes pour les ténèbres pailletées d’un soir d’automne. … Lire la suite Les violons de l’automne
Mondes Fugaces 