Sur l’Archétype de la Vierge : CELINE

22/07 – 17h : Je n’ai pas très bien tenu mon journal de bord aujourd’hui ! J’ai même complètement oublié de tenir compte de mon tirage de carte dans mon approche de la nouvelle du jour… En même temps, je connais l’histoire de Céline depuis que j’ai écrit (partiellement) celle de Paul, donc ce matin je suis partie sans doute et sans reproche sur ma fusée de l’écriture.
J’avais bien mis ma courte Virgo playlist, bientôt relayée par une autre, bien tiré des cartes complètement imprégnées d’Eau – Chevalier de Coupe et Le Chariot -, pris mes petites notes. Et seules ces dernières m’ont détournée, m’ont donné d’autres pistes. Ainsi, je me retrouve à rendre public une autre « To do list » que celle que j’avais prévue au départ car j’ai manqué d’inspiration sur cette dernière.
Et alors que je vous partage ces quelques notes, je pense soudain à une belle reliance. En choisissant le prénom de Céline pour mon personnage de la Vierge, j’avais la chanson « Céline » d’Hugues Aufray qui chantonnait dans un coin de ma tête. Je l’ai oublié entre temps et je remarque à présent que les deux sujets – celui de sa chanson et celui de mon extrait – se répondent un peu finalement. C’est curieux la vie !
Céline
(Extrait en 2200 caractères max)

Tomber amoureuse, me mettre en couple, faire des enfants, n’ont jamais été des projets prioritaires, ni des critères de réussites dans ma vie. Je n’avais rien contre mais n’avais jamais attendu après ce genre de projets pour me sentir complète, pour me sentir entière à moi toute seule et être heureuse.
Comme toutes les femmes, poussée par les attentes de la société, entretenue par le mimétisme vis-à-vis de mes copines, je me suis pourtant interrogée très tôt sur la question des enfants. En voulais-je vraiment ? Etais-je sujette à cette fameuse horloge biologique ?
Je cherchai d’abord l’origine de l’angoisse que je sentais poindre en moi face à cette question de “pouvoir faire des enfants”. Anxieuse par nature, j’avais pour habitude de dénouer (ou au moins essayer) mes tracas par la logique.
Je débutais par les premières questions fondamentales:
1/ Voulais-je des enfants ? Peut-être.
2/ Voulais-je des enfants maintenant ? Absolument pas.
3/ Si je n’étais pas sûre de vouloir des enfants et encore moins maintenant, pourquoi m’inquiétais-je (déjà) de cette chose-là? (Parce que tu passes ta vie à t’inquiéter, me disait la petite voix en moi !) Parce que je sais qu’un jour, sans avoir de prise sur ce jour particulier, je ne pourrai plus avoir d’enfants.
C’était donc le facteur temps et l’incertitude qui étaient responsables de mes angoisses. Puisque contre ce facteur temps, je ne pouvais rien, il me fallait anticiper tous les scénarios “catastrophes” pour me préparer au mieux.
Option 1 : Je suis en couple et je peux encore procréer : Parfait.
Option 2 : Je suis en couple mais je ne peux pas/plus avoir d’enfant : On adopte.
> me renseigner sur le processus d’adoption.
Option 3 : Je suis célibataire…
Solution 1 : Je suis vraiment tyrannisée par mon désir de porter la vie : je fais un enfant toute seule.
> me renseigner sur les possibilités de procréation médicalement assistée.
Solution 2 : J’adopte, il y a beaucoup trop d’enfants sans parent sur cette Terre pour faire des enfants toute seule !
> me renseigner sur le processus d’adoption.
Une fois que cette question inconvenante des enfants fut réglée, je pus repartir sur une version (relativement) moins anxieuse de ma vie dans laquelle j’étais parfaitement heureuse avec mon célibat misant tout sur ma réussite professionnelle.
Justine T.Annezo – 22 juillet 2023 – GMT +2
Attention tu as fait une faute pour le nom du chanteur😉
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J’ai corrigé 😉
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