Journal de bord du Défi #AstroWriter – les Jours d’Après

31/07 au 3/08 – entre Montpellier et Sète : Le défi est terminé pour les écrits mais il y a les sélections, les votes, à faire et à rendre public. Pendant ce temps-là, moi j’ai pris la poudre d’escampette pour vivre pleinement mes Archétypes du Cancer – la mer à perte de vue – et du Lion – du Soleil partout -, tout en menant à bien mes Vacances d’Ecriture. D’abord en compagnie d’amie ou de cousine.

J’écris peu, mais je tâche de récupérer quelques heures de sommeil de mes nuits blanches de création (même si oui, je sais, on ne peut pas récupérer le sommeil perdu !). Et je suis contente de constater que je me fiche la paix, même si le rythme n’est pas tout à fait à son max, j’ai des petits morceaux d’écriture qui se peaufinent entre deux confidences, entre deux vents marins. Je me sens bien !

3/08 – Sète : Je reprends joyeusement mon chemin solitaire au bord de l’eau…

4/08 – Sète : Je vis ma vie d’artiste sur cinématographe. Je passe la matinée au café de mon auberge de jeunesse « Gorges Hostel & Café  » à réécrire Léonie et Théophile en buvant du Chaï Latte. Puis, vers 14h, je prends le chemin d’une jolie petite crique que j’ai trouvée par hasard la veille sans m’y arrêter. L’eau est si joliment bleue, entre le turquoise et le canard, sur fond d’azur pommelé de nuages, des voiliers au loin comme une belle promesse de voyage. Vivre d’écriture, d’amour, d’eau fraîche (très très fraîche, mazette ! C’est le vent du Nord ou le Mistral, je m’y perds, qui refroidit la Méditerranée et on se pelle le cul les amis!) ; franchement, je pourrais sans problème !

5/08 – Montpellier : Une nouvelle journée parfaitement départagée entre l’écriture et la mer en compagnie de Théophile et Marguerite aujourd’hui. Commencer autour d’un croissant et dans un Coffee Shop montpelliérain (trouvé non sans peine, rien n’ouvre avant 10h dans ce pays !) et changer d’avis en cours de route sur la suite de la journée, parce que la vie est simple, parce que je me sens libre. Vraiment ce sac à dos de tortue sur les épaules, ça me donne des ailes !

5/08 – Viols le Fort : Je suis rentrée dans les terres, me réfugiant dans l’arrière-pays (ô combien j’aime ce mot, cette image d’Epinal d’un pays qui ne serait accessible qu’à certains qui ont le goût et le cœur d’aller jusqu’au bout du chemin de terre), je me rapproche du Pic Saint Loup sans en boire le vin que j’aime tant. On m’avait promis le calme du Fort, le vent souffle à ma fenêtre, se mêlant à la musique festive de la fête villageoise. C’est cocasse pour tenir compagnie à Marguerite qui, elle aussi, se fait souffler par un vent désagréable et contre-nature.

6/08 – Viols le Fort : Le boom boom de David Guetta est toujours là dans les oreilles, accompagné par des des “tomber la chemise” jusqu’à plus d’heure… Deux salles, deux ambiances. Je n’en viens pas moins à bout de Marguerite, de Julie & Julia. J’ai décidé, pour aujourd’hui, de ne pas couper ma journée en deux, j’avais besoin de me sentir avancer sur ces deux nouvelles largement laissées en jachère. Je me dis que si j’arrive à finaliser les 6 premiers signes avant la date butoire que je me suis fixée pour basculer sur la Révolution, je pourrais déjà être contente ! 

7/08 – Montpellier : Je fais des sauts de puce, des allers-retours entre les mêmes endroits mais je m’en fiche, mon nomadisme me va (littéralement) bien au teint. Je trouve le refuge d’un nouveau coffee shop (qui a pourtant le même nom) pour accueuillir Clémence. Ca ira vite pour elle tout est déjà presque écrit. Après une dernière après-midi plage, je finalise son histoire d’équilibrage d’elle-même dans le train, en route pour un arrêt minute chez moi, avant de basculer de l’autre côté de la France, sur sa façade atlantique. Peut-être aurais-je même le temps avant demain 14h, de m’occuper de Paul, qui sait ! Puis après, place à la Révolution, Française(s)!

9/08 – dans le train : Finalement, Paul devra reprendre rendez-vous. Aujourd’hui c’est la bascule pour me remettre en révolution parce que Septembre approche et que le théâtre n’attend pas…


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