New York New York

J’arrive à New York remplie d’à priori et de mauvaise volonté. Cette grosse pomme ne me fait vraiment pas envie. Y faire une halte le samedi précédent ne m’a pas mis l’eau à la bouche et l’incapacité d’y trouver un couchsurfing décent – puisque seuls les hôtes mâles et en mal de baise semblent faire preuve « d’hospitalité » par ici, à condition d’être prête à donner de sa personne. Littéralement s’entend. – m’a carrément mise hors de moi.
Lorsque mon bus me dépose à l’angle de Penn Station et de la 31ème néanmoins, un airbnb m’attend au fin fond de Brooklyn et je me régale pour la première fois depuis longtemps de cette solitude absolue et confortable. A tel point qu’il m’est difficile de profiter de cette douce après-midi d’hiver pour mes premières explorations. Celles que je préfère toujours autant, même après huit mois de voyage, car elles m’apparaissent encore les plus pures.

Je déambule dans les rues de Brooklyn. Juste marcher. Sous les arbres nus de Prospect Park. Le long des maisons brunes à escaliers en pierre sur le palier. Je vagabonde les rues de Dumbo, entre les usines d’une autre ère, au bord de la mer alors que le pont bleu de Manhattan se suspend d’un côté et que le pont cuivré de Brooklyn se suspend de l’autre. Juste marcher. La nuit arrive à grand pas alors que je continue à border l’East River et me donne à voir Manhattan qui s’illumine. Alors je continue ma promenade de nuit sur les hauteurs de Brooklyn Heights. Foulant les rues pavées entre les jolies maisons à petit jardinet, une Eglise déguisée en théâtre émerge dans le noir. Paradoxale. Juste marcher, et rêver, et regarder.

Je rentre et commence mon dernier tri d’avant le départ. Les raisins de la colère. Ce roman qui m’a suivi dans tous mes errements américains sans que je ne l’ouvre une seule fois depuis que je l’ai laissé en plan il y a trois ans. Les raisins de la colère, il est temps de m’en séparer. A l’intérieur me surprend une photo de mon passé que j’avais complètement oubliée. Rangée là, dans les Raisins de la colère. Ca ne peut pas être un hasard. Je me suis trimbalée cette photo pendant huit mois sans même le savoir. Il me faut laisser ce livre derrière moi mais il me faut aussi trouver un autre autel pour ce souvenir qui m’a collé à la peau pendant tout mon voyage. Car je ne suis plus en colère. On me chante Sur le pont de Brooklyn dans le cœur mais le pont de Brooklyn ne veut rien dire pour moi, pour nous. J’attendrai de trouver meilleur écrin avant de rentrer pour la France parce qu’une chose est sûre, je ne veux plus m’envoler avec ce souvenir dans mes bagages. Je veux dire adieu comme une bénédiction et non pas comme un déchirement. Comme un résultat et pas comme une nécessité.

Brooklyn Bridge Park Poles View

Aux petites heures du lendemain matin, j’attends sur les vagues le départ pour Ellis Island – plateforme d’accueil des nouveaux arrivants pendant la première partie du XXème siècle -, dans une griserie que j’imagine être le temps d’arrivée de n’importe quel immigré d’alors. Je passe par le processus de sécurité à l’envers ; c’est nous, visiteurs curieux, qui sommes fouillés pour aller visiter l’endroit où les immigrés se faisaient inspecter de fond en comble avant de rejoindre leur terre promise, fuyant leur misère, souvent européenne. Comme moi, ils dépassaient d’abord la fameuse statue de la Liberté, symbole de ce qu’ils était venus chercher dans ce Nouveau Monde, puis ils s’engouffraient dans l’immense salle d’enregistrement où leur destin se jouait.
Lorsque je pénètre l’enceinte d’Ellis Island à mon tour, une émotion indescriptible m’étreint. Je suis certaine qu’un fantôme me traverse, murmure quelque chose que seule mon âme peut entendre. Quelques mots lus accompagnent peut-être ce sentiment mais c’est surtout quelque chose d’invisible qui me réveille et stimule mes imaginations de romancière. Je passe de longues heures à suivre le parcours des immigrés à travers les âges, étudiant leur pourquoi, comprenant leur comment. Je veux tout savoir d’eux pour pouvoir les raconter un jour.

La pluie cesse finalement alors que je retrouve la terre ferme sur la pointe Sud de Manhattan, laissant quelques chances à mes errements et mes dépenses… Je fais un premier arrêt à Seaport District, où j’achète des places pour le Fantôme de l’Opéra qui se joue ce soir à Broadway. Je me balade sur les pavés mouillés de ce vieux port reconverti en quartier de flânerie où petites boutiques plus ou moins authentiques font de l’œil à Brooklyn.
Après cela, hésitant entre pizzas et vagabondage, je me dirige vers le Memorial du 11 Septembre en passant par Wall Street et ses pas de porte presque outrageux… Je ne vois pas un pied devant l’autre tant les immeubles sont hauts, il y fait presque nuit en plein jour par une journée de pluie. J’atteins les fantômes des tours jumelles qui se miroitent aujourd’hui dans deux fontaines inversées, incrustées du souvenir de tous ceux qui ont péri. L’eau en cascade disparaît certainement aussi profondément que les tours étaient grandes puisque je ne peux voir le cœur de la Terre. C’est terrible à dire mais cela fait du bien cet espace de ciel libre où l’on peut voir un morceau de la ville plus en perspective. Étonnamment, ce qui m’émeut le plus, ce n’est pas tant l’opulence de ce marbre noir, c’est la simplicité de l’arbre calciné, unique survivant sous les décombres.

La patinoire de Brookfield Place


Je m’en vais jeter un coup d’œil à l’Hudson et au New Jersey à travers la verrière luxueuse de Brookfield Place. Je passe dans les entrailles de l’Oculus que je m’amuse à appeler Octopus afin de prendre le mauvais métro pour rejoindre le « meilleur restaurant de pizza de la ville, même du monde ». Je profite de mon égarement passager pour flâner dans SoHo sans preuve à l’appui puisque mon téléphone a rendu l’âme. Je me régale de l’ambiance feutrée de Rubirosa Ristorante pour me sécher l’âme et réchauffer mon cœur. Il m’est étrange de penser que je suis à Jour J-4 sans vraiment le comprendre. Mon retour approche à grand pas et je me sens toujours si loin de la France.

Avant de rejoindre Time Square er sa nuit de plein de feu, je me perds dans le crépuscule de Little Italy voisine. Faisant quelques emplettes pour ma famille, je poursuis les rues encore trop bruyantes de New York. Le parrain est de sortie, on s’interpelle d’une rue à l’autre, quelques amas de poubelles côtoient les jolies devantures de café mais je n’entends pas un mot italien, les seuls passants que je croise sont Français ! C’est la nuit et ce quartier jadis crotteux n’est plus qu’une enfilade d’échoppes illuminées dans le soir mouillé. Je laisse là l’Italie et je m’en vais vers Broadway.

Il y a quelque chose d’irréel à se trouver au milieu de Time Square de nuit, presque autant qu’au bord du Grand Canyon. Parce que je l’ai vu tant de fois en photo ou dans les films ? Ou bien parce que c’est tout simplement absurde toutes ces lumières de panneaux publicitaires ? Ce carrefour en lui-même ruine toute tentative planétaire de sauver l’environnement. Greta Thunberg peut continuer à s’égosiller, tant que Time Square brillera dans la nuit, on est tous foutu ! Mais j’y peux rien, ça me met quand même quelques étoiles dans les yeux, de me tenir ici et maintenant, dans cette foule inconnue et anonyme. Je me sens quand même comme une héroïne de la vie.

Je me réfugie alors dans l’atmosphère molletonnée du Majestic pour assister à mon premier spectacle sur Broadway, Le fantôme de l’opéra. J’ai malheureusement fait un choix trop parisien. Les chants sont magnifiques, les changements de décor magiques et la danse précise mais je me retrouve à l’opéra parisien du XIXème siècle quand j’aurai voulu m’égarer dans le XXème siècle New Yorkais…

Et je rentre chez moi dans le noir.
Et prendre le métro New Yorkais de nuit, c’est peut-être la réalité profonde de la ville. C’est peut être cela l’authenticité que je cherche depuis deux jours. C’est peut-être ça l’expérience ultime. Avoir la peur dans le ventre parce que la voix ivre de cet homme noir fou se transforme en coup de poing dans nos oreilles. Il insulte la jeune fille dans les bras de son amoureux, s’enorgueillissant qu’elle ne sait pas ce qu’elle perd. Lui seul sait donner du plaisir aux jeunes filles blanches, car les hommes blancs ne les comprennent pas. Alors que le couple s’enfuit à la station suivante, il les harangue encore plus violemment :
« Go back to your low white boyfriend, he can’t do what I do. I know my power. I look good. Come and suck my dick.* »
Leur départ ne le calme pas, il continue à prendre à témoin les quatre dernières passagères blanches dont je suis, sous le regard gêné de toute la rame. Je me demande si la tension va finir par éclater en bagarre ou si je vais m’évader indemne. Je me sens en danger comme j’aurais pu me sentir en danger dans n’importe quel autre métro devant n’importe quel autre homme ivre et agressif. Ses paroles sont comme un viol que je ne peux combattre. « Il will fill you up like nobody has before.** » J’en pleurerais.
Je m’échappe enfin, dans l’attente de ma correspondance sur rail, toujours en destination de Brooklyn.

Central Park

Ma journée commence par une traînasse dans mon lit afin de réorganiser une dernière fois mon départ, je ré-empaquette, je redistribue. Je quitte mon airbnb de Brooklyn et après un long trajet en métro, je pénètre le palace de mes prochains jours, voisin de Central Park. Parce que ma nouvelle amie de Philly*** m’a sauvée la vie une fois de plus en me trouvant des amis chez qui rester le temps de mes derniers jours New Yorkais. Je suis réellement dans un autre monde, je dois donner mon pedigree à l’entrée et le portier fait tourner la roulette vitrée pour que le chaland n’ait pas à user ses muscles… Un autre monde, je vous dis !
Je pars dans le soleil venteux de cette St Valentin joyeuse, j’erre dans les jardins nus de Central Park. Les arbres dessinent de nouveaux reliefs sur les buildings en arrière plan et même si le bruit des voitures ne s’endort jamais, il s’épuise un peu, il prend de la distance. Le Parc me voyage jusqu’au Pays des Merveilles d’Alice, il me ramène en Alaska à l’effigie de Balto, me rappelant soudain que Denali et New York appartiennent étonnamment à la même entité. Je marche dans le froid, je me perds, prends à témoin tous les recoins déjà aperçus dans un film. Je marche joyeusement, vierge et remplie de la vie de la ville qui m’épuise mais ne me dégoûte plus.

Puis, j’emprunte la 5ème Avenue, indifférente, bruyante et éblouie. Je longe toutes les boutiques de luxe aveuglée par le vent. Il est impossible de prendre du recul à New York, on est toujours écrasée par la hauteurs des gratte-ciels et le meilleur moyen de visiter la ville serait de se tenir sur les coteaux du New Jersey d’où l’on peut observer la skyline et reconnaître chaque building. Ou alors, on enfile ses échasses pour être à la bonne hauteur, mais ça, ce serait dans une autre dimension, dans un monde futuriste peut-être…

Je m’arrête à la Cathédrale St Patrick qui me tend les bras. Bondée. Alors que je déambule dans les allées dorées, j’hésite à allumer un cierge, peut-être parce que ma mère l’aurait fait, peut-être parce que l’Eglise s’appelle comme mon père, mais je doute que Dieu ne soit véritablement présent dans ce genre d’endroits profanisés (même si Dieu est selon l’adage partout !). Ici, je ne sens pas les esprits me parler. Et si je veux allumer un cierge, c’est justement pour communier avec eux ! Alors, j’abandonne, je regarde les ors, les dalles en marbre et les offrandes comme une oeuvre d’art.

Je rejoins alors Rockfeller Center dont je pensais que la fameuse patinoire était plus grande. Peut-être la confondais-je avec celle de Central Park. Le Top of the Rock me reste hors de portée car une attente de deux heures et 40 $ pour une vue, aussi magnifique soit elle, c’est bien trop cher payé. A la place, je me dirige vers Central Station, la fameuse aire de gare dont nous avons tous rêvée, même un tout petit peu. Elle me déçoit un peu par rapport à la tranquillité sublimée de la gare de Chicago. Central Station m’apparaît bien profane et bruyante. En revanche, j’aime l’idée du marché qu’elle abrite sous ses grandes arches. Je m’attarde à la recherche des pas perdus, à la recherche du temps perdu, en quête du musée des transports.
Prête à retourner dans le froid et le vent, j’admire la façade la gare, crevée par Park Avenue qui la transperce de Central Park vers Union Square. Absolument hors propos et irréaliste.

Je commence à m’épuiser. La tête me fait mal de lever les yeux vers les étoiles pour tenter d’apercevoir le sommet du Chrysler Building, le plus joli de New York selon ma copine Caroline qui sait de quoi elle parle puisque future Madame est architecte. Mais, encore une fois, je n’y vois rien puisque je n’ai pas pris mon télescope.
Je pars en ligne droite vers Bryant Park, arrêtée dans mon élan par la fameuse bibliothèque et ses salles magiques qui rendraient le dernier des illettrés magicien. Je me complais devant le mur de la gloire qui commence avec Colm Tolbin****, je rêverais d’être moi aussi un jour sur les murs d’une bibliothèque pour honorer les livres que j’aurais écrit entre ces murs. Puis, le premier livre jamais imprimé dans l’Histoire, la Bible de Gutenberg me surprend au prochain tournant, je ne savais pas qu’elle était ici.

Bryant Park est lui aussi monopolisé par une patinoire mais il offre le regard sur une variété étrange de bâtisses qui remontent le temps de l’esthétique architectural. Peut-être pour honorer l’héritage gothique de Gotham City.
Je prends mes tours et mes détours pour atteindre l’Empire State Building dans le soleil couchant, je m’en décroche la mâchoire à essayer d’en voir le sommet. Parce que sa pointe élevée vers le ciel est bien la seule chose admirable pour mon œil barbare.
A bout de ressource, je pousse mes pas au plus loin qu’ils pourront me porter. Je fais l’erreur de croire que six pâtés de maisons sont les même dans Midtown qu’à la pointe affinée de Low Manhattan. Je suis gelée, frigorifiée à en jurer dans toutes les langues ; je me dirige néanmoins vers la High line pour en faire un bout, pour en faire le tour. J’admire le soleil se coucher du côté du New Jersey. Il fait trop froid, le vent n’a plus rien pour équilibrer sa morsure et j’abandonne, je me réfugie au premier tournant dans le luxe chaud d’Hudson Yard.

Au début de la High Line

Je prends le métro jusqu’à mon palace, je m’apprête mais ne suis pas préparée pour la soirée typiquement New Yorkaise qui m’attend. J’atteins le 20ème étage et je rencontre mes hôtes, Max & Sam, les amis de fac de Stephanie. Je contemple la vue sur Manhattan et Central Park dans la nuit, la promesse d’un roof top pour demain. Et je suis témoin de presque toutes les débauches auxquelles je ne participe pas, le vin rouge est mon seul poison. Je retrouve cependant la joie journalistique de voyager avec les gens du cru, d’observer les manières typiques de l’endroit. De comprendre comme la cité respire, de quelle manière ceux qui la façonnent vivent. Ces fêtards de la ville ont raison de ma folie un peu avant 2h, les leurs s’éteindront bien plus tard.

Je me réveille mal à la tête et de mauvaise humeur. Un peu. Gueule de bois assurée. Je suis épuisée mais c’est la fin alors je tire sur la corde, je brûle mes dernières chandelles. Je repars pour une nouvelle aventure. Je retrouve mon chemin où je l’ai laissé hier, à l’entrée de la High Line. J’apprécie de marcher sur les rails parfois invisibles mêmes si la foule trop pressante m’encombre par moment.
Plus la journée avance, plus mon mal être devient physique et nauséeux. Je termine la High Line qui me dépose à Meatpacking District où j’ai la terrible impression de faire désordre. Je m’échappe donc vers Greenwich Village et West End, plus à ma mesure, de la même couleur que mon cœur. Et je trouve l’endroit idéal de la tâche que je me suis fixée avant de partir. C’est comme une évidence. Les briques du mur de l’appartement de Friends accueille mes souvenirs et mon passé apaisé. Je ressens un petit serrement et un grand soulagement. C’est fait. Ma journée va-t-elle reprendre un nouveau souffle ?
Peine perdue. Washington Square. SoHo. NoLiTa. Cadeaux de dernière minute. Rien à faire, j’ai froid et je suis épuisée. Je suis bien insensible à tous ce que je traverse. New York n’est pas faite pour moi. Je me lasse de ce que j’ai vu et revu sur un écran, qui s’offre uniquement à mon objectif et jamais à mon cœur.
Je me réfugie dans la chaleur de mon palace à Central Park. Une sieste et un thé brûlant feront l’affaire dans la lumière du soleil couchant sur les hauts buildings.

Sur la High Line

C’est mon dernier soir et je veux lui donner un souffle particulier même si mon corps est à court d’idée. Je vais dans Brooklyn, à Bushwick, l’un des quartiers trendy, et je marque en désordre en suspend en pointillé le New York dans lequel j’ai sombré. De la plus belle et joyeuse des façons comme un parfait salut à l’Amérique.

New York est à la fois la parfaite représentation des Etats-Unis et son opposé. New York c’est la porte d’entrée, c’est l’origine de tous ceux qui s’apprêtent à devenir américain. C’est la porte d’entrée avant de s’approprier le pays. C’est l’instant fugace où personne n’est américain donc tout le monde l’est. C’est l’ouverture avant de fermer la porte. Mais c’est aussi et surtout, la monstrueuse démence de l’Amérique. C’est l’excès dont tous les écolos qui vivent ici essaient de se nettoyer en théorisant sur le mode de vie des Alaskiens. Leurs karmas est trop lourd, il y a une dichotomie totale entre leur valeurs, leurs propos et leurs actions.

La ville ne me correspond pas, il me fut difficile d’en faire mon expérience unique. Tout a très vite pris un goût fade de déjà-vu. Si différente de tout ce que j’ai expérimenté pendant ces longs mois de voyage, New York m’a laissé un peu pantoise. J’ai eu l’impression de suivre un chemin toujours trop encombré de touristes, de ne jamais pouvoir vraiment saisir qui était New York. Et c’est peut être ça toute la beauté de la ville…
Je pense que c’est une ville à visiter à deux ou à plusieurs, à expérimenter avec ses amis ou ses sœurs. Car seule, cela n’a pas vraiment de sens, c’est trop bruyant pour y trouver son pèlerinage personnel.
Je ne regrette rien pourtant car Ellis Island m’a transmutée. Je suis très heureuse que mon séjour s’achève ici, c’est une expérience à laquelle que je suis contente d’avoir goûtée. Je ne suis pas sûre de véritablement avoir envie d’y retourner. Même accompagnée. Mais sais-ton jamais. Ce qui est sûr c’est que je suis prête à rentrer. New York, c’était trop pour moi et c’est tant mieux !

* « Retourne à ton pauvre petit-ami blanc, il ne sait pas faire ce que je peux faire. Je connais mon pouvoir. Je suis sexy. Viens et suce-moi la bite. »
** « Je vais te remplir comme personne ne t’a rempli avant. »
*** cf mon article « Make it happen! »
**** Romancier Irlandais, il est notamment l’auteur de Brooklyn, adapté au cinéma.

Justine T.Annezo – 12-16 Fev. 2020, NYC – GMT-5


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