Sommaire
1. Petit déjeuner
2. Pause Lecture
3. Activités créatives
4. Pause Musique
5. Sport américain
6. Goûter
7. Pause série TV
8. Diner
9. Soirée cinéma

Parce que je suis convaincue qu’il y a des millions de façon de voyager, que l’on peut continuer à s’évader même dans trente mètres carré, que l’on peut recréer l’Amérique au fin fond de la Creuse ; en cette période exceptionnelle d’enfermement, j’ai eu l’envie, l’idée, de proposer une série « Spécial Confinement » : Le Monde à portée de main. [le confinement français s’est terminé hier mais nos voyages sont toujours limités, raison pour laquelle cette série me semble encore à propos aujourd’hui.] Suivant les pas vagabonds de la voyageuse que j’ai été pendant huit mois, je vais ainsi vous proposer de faire étape en Irlande, en Islande, en Alaska, dans les provinces occidentales du Canada et dans certains Etats unis d’Amérique ; parsemant des avis vestimentaires, des idées culinaires, des conseils littéraires / musicaux / cinéma, et tant d’autres….
Cette semaine, on change de décor, on fait une petite halte urbaine pour s’illuminer des lumières de la ville, on s’arrête en metropolis. Mais pas trop quand même, parce que la ville choisie se baigne dans les eaux sous toutes ses formes, parce qu’elle est bordée par des forêts millénaires, parce qu’elle s’ourle de volcans montagneux. On ne s’attardera donc qu’un peu en ville pour aussi profiter des immenses possibilités que nous offre cette région. Et ce faisant, on se souviendra de mon premier coup de soleil, coup d’amour, coup d’je t’aime américain… Magnifique, diverse, sauvage, immuable, versatile, enracinée, déracinable, je vous invite à découvrir notre cinquième Pays Imaginaire le long de la Côte Nord-Ouest américaine, faisant halte à SEATTLE et ses alentours.
Welcome to the Evergreen State!*
1. Good Morning!**
Sans être une spécialité de Seattle, le Breakfast Burrito est une variante intéressante du petit-déjeuner à l’américaine que j’ai découvert, pour ma part et comme vous vous en doutez, à Seattle ! Raison pour laquelle je vous le propose pour commencer votre journée dans l’Etat de Washington.
L’idée est somme toute très simple : vous mettez tout ce qui se tient d’habitude bien joliment présenté dans votre assiette de petit déjeuner américain à l’intérieur d’un burrito (ou fajita). Il existe bien-sûr tout un panel de propositions en terme d’ingrédient mais voici celle dont je me suis régalée tout un été.

MA RECETTE DU BREAKFAST BURRITO (pour une personne)
2 tranches de bacon (moi c’était toujours du bacon de dinde, mais le porc ça marche aussi)
2 oeufs brouillés
Fromage râpé (cheddar de préférence)
1-2 galettes de pomme de terre
1 galette type fajita
Sauce tomate un peu épicé (« Salsa« ) pour ceux qui aime
PREPARATION
Faites revenir vos œufs brouillés, puis votre bacon. Faites griller votre galette de pomme de terre au grille-pain ou à la poêle.
Faites chauffer votre galette parsemée plus ou moins généreusement de fromage selon votre gout, à la poêle ou au micro-ondes.
Répartissez les œufs, le bacon et les galettes de pomme de terre sur votre burrito. Ajoutez la sauce et roulez jeunesse !
2. S’envoler en prose
Même si le confinement est officiellement « terminé » en France, personne n’est dupe… On déconfine pour relancer l’économie par pour que les gens puisse s’aérer la tête en allant au théâtre ou en voyageant… C’est pourquoi nous avons toujours besoin de créer nos échappées, et voici celle que je vous propose en littérature.
Wilderness, Lance Weller : Dès les premiers mots du roman, je me suis laissée charmée par cette histoire. Le personnage se tenait aux flancs d’Hurricane Ridge que j’avais randonné quelques semaines auparavant. Ce livre était fait pour moi, il me ramenait à cette Péninsule Olympique magnifique et sauvage que je venais d’abandonner pour retrouver l’étroitesse de mon appartement français. C’est donc avec grand plaisir que j’ai suivi les mémoires inventées de ce vétéran de la Guerre de Secession, réfugié le plus à l’Ouest de son grand pays pour expier son passé.

3. Dompter ses rêves

L’un des objets emblématiques de toute tradition amérindienne est l’Attrape-Rêve. Une légende Ojibwe (famille Algonquine) raconte que ces grigris en forme de toile d’araignée sont inspirés de la Femme Araignée, Asibikaashi, dont le rôle était de prendre soin de son peuple, notamment les enfants. Comme la tribu s’est beaucoup étendue sur le territoire Nord-Américain, il est devenu difficile pour Asibikaashi de pouvoir rencontrer tous les enfants. C’est pourquoi les mères et les grand-mères se sont mises à fabriquer ces amulettes, utilisant des branches de saule, au cœur desquelles elles entrelaçaient une toile ornée de plumes et/ou perles sacrées. C’était une forme de magie apotropaïque (destinée à éloigner le mauvais œil) qui n’était alors pas forcément reliée aux rêves.
L’Attrape-Rêve est adopté par toutes les tribus du fait du Mouvement Pan-Indien dans les années 1960, dont l’envie philosophique et politique était de promouvoir l’unité de toutes les communautés amérindiennes quelle que soit leurs différences culturelles.
Je vous invite donc à fabriquer votre attrape-rêve personnel pour chasser vos cauchemars et vous protéger des mauvaises énergies. Pour ce faire, quelques tutos vidéos ou écrits ci-dessous, sur lesquels on vous indique aussi où vous procurez tout le matériel.

– le Kit CreaVea et son mode d’emploi
– Tuto Brico
– Les rêves de Kris ou se relaxer.fr, qui vous renvoie toutes deux et à mon grand dam vers amazon mais sachez que le site français CreaVea vous propose les mêmes accessoires.
Pour ma part, je vous conseillerais, afin que l’attrape rêve soit le plus personnel possible, de prioriser ce que vous avez chez vous et qui a une signification particulière pour vous. Je suis sûre que vous avez des boutons solitaires qui traînent dans vos tiroirs, ou des bijoux cassés que vous n’avez jamais réparés ni jetés, et des plumes souvenirs de voyage ou bien voletées par votre fenêtre dans votre living-room. De même, vous pouvez choisir le format : porte clé, suspension de rétroviseur, mobile pour enfant, boucle d’oreille, etc…
4. Une ville musicale
Je me dois d’être honnête, je suis un peu une quiche en tendances musicales, pour ne pas dire complètement analphabète… Alors, même si je ne serais pas forcément capable de donner une Histoire exhaustive de la musique à Seattle, je sais que c’est une plateforme importante de la production de musiques alternatives depuis les années 1970-80 et le berceau incontestable du grunge dans les années 1990. Ce n’est pas pour rien que la ville possède son musée de la musique pop… !
Tout a commencé dans les années 1920 alors que Seattle donne son soutien à une folk Américaine plus politique et radicale, inspirée par le chanteur Woody Guthrie. La Seconde Guerre Mondiale a fait de Seattle la ville de la débauche en terme d’alcool et de sauteries. C’est à cette époque-là que The Showbox, une salle de concert toujours en activité aujourd’hui a ouvert. L’arrivée de Boeing dans les années 1950 a un peu lissé la scène culturelle. « Calme, ordonnée et terne », voilà les plus beaux compliments que l’on pouvait faire de la ville.
Seattle est pourtant et étonnement devenu le centre névralgique des innovations musicales, héritière du rock alternatif de Jimi Hendrix et The Ventures. La fin des années 1970 – début des années 1980 résonnait de vibrations qui inspireront une décennie plus tard la musique grunge dont le porte drapeau emblématique sera Nirvana. La tendance grunge s’est évanouie à la fin des années 1990 mais la ville garde un profond attachement à la musique indépendante et est récemment devenue le foyer d’un hip hop underground.
Passée cette brève historique, vous devrez absolument aller écouter la musique officielle de la ville : Seattle, the Peerless city ; et surtout vous alanguir plus qu’il ne faudrait sur les ondes radiophoniques du Pacifique Nord-Ouest : KEXP.

5. Travailler son lancer
Après avoir passé une matinée entière a cultiver votre âme et votre imaginaire, il est temps de mettre votre corps à contribution en vous livrant au sport favori des Américains : le baseball. Rien de spécifique à Seattle me direz-vous ! C’est vrai, si ce n’est pour moi puisque c’est à Seattle que j’ai assisté à mon premier match de baseball en chair et en os il y aura bientôt trois ans. Les Mariners de Seattle contre les Astros de Houston. J’ai alors compris les règles du jeu au fur et à mesure de la soirée, plutôt basique au final : le pitcher envoie la balle afin que le batter adverse ne puisse pas la renvoyer d’un coup de batte ce qui lui permettrait, à présent devenu runner, de courir jusqu’à la prochaine base (voire de faire un home run, si son lancer était vraiment très bon). Mais attention, le pitcher doit être suffisamment adroit pour viser une certaine zone et que le lancer ne soit pas compté comme nul. Le batter, de son côté, ne peut pas rater plus de 3 fois la balle sinon, il est « éliminé » et doit passer son tour.
Mon premier match fut donc un vrai régal ! C’était ma première vraie soirée américaine et j’observais avec curiosité la vie défiler dans le stade, ma nouvelle casquette aux couleurs des Mariners sur la tête.

Demandez donc à votre conjoint / ami / sœur / enfant de vous accompagner et munissez-vous de votre batte de pitcher, de votre gant d’attrapeur et d’une balle pour pratiquer vos talents.
Et pour vous complaire dans cet univers, vous pouvez aussi jeter un œil à deux bons films dont la toile de fond se base entièrement sur du baseball : Le Stratège (Bennett Miller) et/ou Une nouvelle chance (Robert Lorenz).
6. Comme un donuts de Seattle
Comme je l’écrivais en décembre dernier lors de ma brève halte à Seattle, le donuts à la cannelle a pour valeur de Madeleine de Proust quand il s’agit de retourner à Seattle. C’est pourquoi, en cette après-midi dépaysante, je vous invite à sauter le repas de midi (franchement, le burrito du matin vous aura calé pour un bon bout de temps) et à pâtisser vos propres donuts pour le goûter.
RECETTE DES DONUTS A LA CANNELLE
Source : Journal des femmes
250 g de farine
25 g + 50 g de sucre
1 cuillère à soupe de levure boulangère
1 pincée de sel
125 ml de lait chaud
50 g de beurre fondu
2 jaunes d’oeufs
Huile pour la friture
1 cuillère à café de cannelle en poudre
PREPARATION
Mélangez le lait chaud, 25 g de sucre et la levure. Laissez gonfler le mélange 10 minutes. Celui-ci doit devenir mousseux. Ajoutez la farine, le sel, le beurre ainsi que les jaunes d’oeufs.
Si vous avec un standing mixer, pétrissez le mélange à l’aide du fouet crochet. Pétrissez jusqu’à ce que vous puissiez former une boule de pâte (5 minutes environ). Recouvrez votre saladier d’un linge humide, et laisser reposer la pâte à donuts 2 heures dans une pièce chaude. Elle doit doubler de volume.
Recouvrez 1 plaque à pâtisserie de papier sulfurisé. Réservez.
Étalez la pâte sur un plan de travail fariné (environ 7-8 mm d’épaisseur). Avec un emporte-pièce à minis donuts, ou bien un emporte-pièce rond (6 cm) et un bouchon, découpez les donuts. Je garde les petits ronds pour en faire des minis. Une fois vos formes découpées répartissez-les sur la plaque en les espaçant au minimum de 3 cm. Laissez gonfler une dizaine de minutes.
Mélangez le sucre restant avec la cannelle dans une coupelle. Réservez.
Préchauffez votre huile de friteuse à 180°C (350°F). Pendant ce temps préparez à coté une assiette avec du papier absorbant. Faites frire en plusieurs fournées les donuts jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés (environ 1 minute par coté). Déposez-les sur le papier absorbant puis trempez-les dans le mélange sucre-cannelle.

7. Pause Série TV
Quoi de mieux pour accompagner son goûter que de regarder un petit épisode de notre série préférée (ou en tout cas, de notre destination) !
* Grey’s Anatomy, créé par Shonda Rhimes : Aujourd’hui, je me mets définitivement en mode girly et vous livre mes secrets les plus secrets. Je ne pouvais vraiment pas vous inviter à Seattle sans vous conseiller un petit épisode de Grey’s Anatomy. Parce que bien avant d’être une ville, bien avant d’être mon premier coup de cœur américain, Seattle était surtout pour moi l’endroit où les internes du Seattle Grace faisaient leurs premières armes en tant que médecin. Grey’s Anatomy, c’est en fait l’une des premières séries qui m’a rendu accro et qui m’empêchait de dormir la nuit lorsque j’ai découvert la folie de l’internet illimité et du streaming ! Cela fait maintenant quinze ans que la série existe et je vous avoue que j’en suis beaucoup moins mordue. La série, comme beaucoup d’autres qui ne savent pas s’arrêter, a beaucoup perdu en qualité de récits et les scénarios sont devenus de plus en plus abracadabrants pour coller aux allers et venues des acteurs. De toute façon, mon cœur s’est brisé le jour où Izzie est partie !
* Twin Peaks, créé par Mark Frost et David Lynch : De cette série, je ne sais pas grand chose voire rien. Si ce n’est que c’est une série culte dont l’action se passe dans l’Etat de Washington et par laquelle l’un de mes profs de fac était obsédé. Je sais aussi qu’à vous écrire cette brève description, je me promets d’aller la regarder dans les jours prochains. En attendant, je vous ajoute seulement les quelques mots de wikipedia : Dans la ville imaginaire de Twin Peaks, le cadavre de Laura Palmer, une jolie lycéenne connue et aimée de tous, est retrouvé sur la berge d’une rivière. L’agent spécial du FBI Dale Cooper est désigné pour mener l’enquête. Il découvre alors que Laura Palmer n’était pas celle que l’on croyait et que de nombreux habitants de la ville ont quelque chose à cacher.
8. A manger et à boire

On peut trouver, à Seattle, et comme partout en Amérique à vrai dire, tout un panel de bières locales. Les plus connues étant The Pike Brewing, Pyramid Brewing et Elysian. Mais il est important de savoir que l’Etat de Washington se débrouille aussi pas mal en terme de fabrication de vins. En effet, les vins de Washington et d’Oregon sont, à mon sens, éclipsés à tort par les vins californiens : j’ai goûté un échantillon de chaque et mon cœur balance au nord. Les vignes de la Columbia Valley offre des arômes bien balancées : Radius, Talcott Celars ou encore 14 Hands Winery sont des valeurs sûres à prix abordables pour du vin américain. Alors bien-sûr, je n’oublie pas qu’on est encore en zone-rouge-du-virus-qu’on-sait-pas-bien-à-quelle-sauce-on-va-être-mangé, que c’est pas demain que vous irez à Seattle, mais soit vous avez la folie des grandeurs et vous commandez une bouteille sur les sites en lien, soit vous faites « comme si » au bord du verre de vin et/ou de bière de votre choix. Pour la bière, préférez une IPA (même si j’aime pas ça) et pour le vin, évitez autant que possible les mélanges, prenez un Cabernet Sauvignon ou un Merlot, grands amours des américains.
Et pour accompagner votre verre de poison, je vous propose une soirée sushis ! Seattle, comme le reste des Etats-Unis n’a pas de véritable spécialités culinaires mais c’est vrai que la Côte Ouest en général est assez reconnue pour ses très bons sushis et qu’une part de moi associera toujours les sushis à mon été américain. Ainsi donc, je vous propose soit de vous faire livrer les meilleurs sushi de votre ville/hameau/quartier/région, soit de vous les faire vous-même en vous inspirant de quelques idées recette par ici.
9. Nuit blanche à Seattle
L’occasion était trop belle pour ne pas profiter de ce joli titre de film pour vous proposer une soirée marathon cinéma.
* Trio de films pour une nuit sans fin :
– Nuit blanche à Seattle, Nora Ephron : C’est le film culte de toute une génération et de la ville ! C’était l’époque où Tom Hanks et Meg Ryan se retrouvaient tous les dix ans pour une petite comédie romantique…. Et soyons honnête, c’est le feel-good-movie par excellence. On met sur lecture et on ne pense plus, on savoure juste cette histoire d’un autre temps et pourtant intemporelle de Elle qui tombe amoureuse de Lui et de Lui qui se laisse charmée par Elle. D’ailleurs, si vous voulez continué sur votre lancée, la réalisatrice fait de nombreuses références à une autre film du genre : Elle et lui.
– Captain Fantastic, Matt Ross : Voici un film au hasard incroyable…. Alors que je cherchais à remplir cette catégorie de mon article, je suis tombée sur ce film que j’ai regardé dans l’avion en direction de Seattle pour mon premier voyage américain ! Fou, non ? Car alors, je ne savais pas que la première partie du film avait été tourné dans la région et que la famille Cash, dont on suit les aventures, avait implanté sa vie en dehors du monde dans l’Etat de Washington. Si j’eus été attentive pourtant – mais j’étais trop excitée pour m’en apercevoir – j’aurais reconnu, lorsque j’ai atterri, l’avion suspendu dans le hall de départ, aperçu plus tôt dans le film…. Sinon, pour vous la faire courte, le film raconte comment la fratrie se confronte pour la première fois au monde réel après avoir exclusivement grandi dans les bois. Le scénario prend quelque détours et raccourcis faciles mais Viggo Mortensen vaut toujours le regard, et les jeunes acteurs sont vraiment incroyables.
– 50/50, Will Reiser : Le film suit le parcours, jamais larmoyant, toujours espiègle, souvent ironique, d’un jeune homme de 27 ans atteint d’un cancer dont l’histoire s’inspire de l’expérience du réalisateur. Et il se trouve que le jeune homme vit à Seattle, comme l’affirme dès la première minute la casquette des Mariners du héros, étrange jumelle de la mienne. Je ne sais pas si le choix de l’endroit a une signification particulière mais je dois dire que l’atmosphère grise et humide de la ville colore parfaitement l’histoire et fut un parfait ersatz à mon souvenir de Seattle. J’ai d’ailleurs apprécié tous les petits détails que je pouvais reconnaître, comme par exemple la vision furtive du panneau de Pike Place. Et cerise sur le gateau, le film est servi par un jeu d’acteur très juste et subtil.
OU
* Un saga pour une nuit sans sommeil :
Les Twilight : Vous en avez tous entendu parler, peut-être déciderez-vous d’arrêter de me lire après cette proposition, mais nous avons tous nos péchés mignons inavouables et celui-ci fait partie des miens ! Pourquoi l’avouer me direz-vous ? Parce que cela s’y prête complètement. On pourra dire ce qu’on veut mais toute la série de films, qu’importe le réalisateur, a une très belle photographie et les paysages si particuliers de la Péninsule Olympique y sont magnifiquement représentés (même si cela a été tourné partout sauf sur la Péninsule – souvent aux alentours de Vancouver en l’occurrence), et dès que j’ai un petit vague à l’âme de cette région tant aimée, je m’enfile la série. Deux autres points forts non négligeables : de très bonnes bandes originales et un avant-goût (très superficiel mais qui peut donner envie de creuser plus) sur les légendes Quileutes, une des tribus de la région.
Et si vous arrivez vraiment pas à dormir : Cinquante nuances de Grey… Bon d’accord, là, j’abuse carrément mais c’est plus pour le clin d’œil (dont l’histoire est d’ailleurs née d’une fan-fiction autour de Twilight)… parce que vous avez plus de chances de regarder les seins de Dakota Johnson que de visiter Seattle au détour d’un plan !
Enjoy your evening, dears!**

* « Bienvenue dans l’Etat toujours Vert ! » en Anglais (Evergreen étant le surnom de l’Etat de Washington)
** « Passez une très belle soirée, très chers ! » en Anglais