
Cette missive, je suis sur le point d’en faire l’impasse
Aux affres du rien, mon inspiration trépasse
C’est alors que Minerve flamboie
Que sa sagesse rougeoie
Et Minerve devient Félines
Cette missive, jadis chrysanthème,
Je lui donne un nouveau baptême
Parce qu’Aphrodite s’invite
Dans ma plume, fortuite
Et Minerve devient Félines
Cette missive, je la fonds dans le thème
Et j’en fait un poème
Comme les poètes haïtiens
Ornent bucoliquement le quotidien
Lorsque Minerve devient Félines
Cette missive prend de l’audace
Vaillamment, elle sort de sa carapace
Elle finira par dire
Ce que je ne savais plus écrire
Lorsque Minerve devient Félines

La carrière du Roy s’apitoie
Marbrière
Les vins du Minervois crépitent
Souverains
Tendus vers notre arrivée
Déçus de nous voir ravisés
Les ailes du moulin protègent nos vagabonds
D’age
Les arbrisseaux ombragent
Mages anciens
Nos minutes matinales
La poésie s’entrelace à la Botanie
Quelques anecdotes se murmurent
Les cigales font silence
La poésie s’entremêle au panorama
L’hiver est en vacances
Un ange passe
Et Minerve devient Félines
N’en reste qu’aujourd’hui
Un poème désordonné
pour s’occuper l’esprit et les mains
Une chanson bien mal tournée
pour jouer au plus malin
Non, cette intermède poético-bucolique ne sort pas de la cuisse de Jupiter ! Et je vous invite, pour mieux le comprendre et afin que la douceur des escapades estivales s’alanguissent encore quelque instant, à faire une halte septembrière à la promenade botanique et poétique qui s’épanouit sous les ailes du Moulin à vent de Félines-Minervois.
Douce promenade du printemps de septembre à vous.
